Contexte et justifications

Les projets et programmes préparés par les pouvoirs centraux et fédéraux, les démembrements de l’Etat (Conseils Régionaux ou provinciaux, Conseils Départementaux ; Mairies), et les Organisations de la Société civile (ONG ; Associations ; faitières) bénéficient, pour la plupart, des concours techniques et financiers des Bailleurs de fonds bilatéraux ou multilatéraux. Ces Projets sont, pour la plus part, exécutés par des Unités de Gestion de Projet (UGP) qui sont des structures ad’hoc ou pérennes. De ce fait, ces UGP sont au cœur de la mise en œuvre des projets et programmes, tout en restant en interaction permanente avec les autres parties prenantes du secteur public, du secteur privé et de la société civile. Cependant, force est de constater que dans la gestion des projets de Développement, les Unités de Gestion sont confrontées à plusieurs problèmes susceptibles de mettre à mal leur performance. Ces écueils peuvent se résumer comme suit :
  • Longs délais de traitement des dossiers par les cadres de l’Administration publique occasionnant de nombreux retards accusés dans la mise en œuvre du projet ;
  • Méconnaissance et/ou non-respect des procédures de gestion par certains membres du Personnel du projet ;
  • Ingérences de la hiérarchie ou de la tutelle administrative dans l’exécution du projet ; en violation des Responsabilités définies ;
  • Méconnaissance du Projet par les populations ou la mauvaise image du projet auprès de la population ;
  • Inadéquation de certains outils de gestions (Logiciels de gestion inadaptés n’arrivant pas à produire les états conformes aux besoins du Projet) ;
  • Absence de diligence de certains bailleurs dans l’approbation ou la validation des dossiers soumis par les UGP et à donner visa (ANO) sur les activités et les dépenses ;
  • Défaillance ou manque d’engagement du personnel de gestion du Projet ;
  • Incapacité du chef de Projet à conduire son équipe aux résultats.
  • Ces problèmes ont pour conséquence :
  • Des Retards dans la mise en œuvre du Projet ;
  • Des vices de procédures dans la passation des marchés ;
  • Des Retards dans les acquisitions et les dépenses ;
  • Des Retards dans la production des rapports périodiques ;
  • La clôture de Projets n’ayant pas atteint les résultats attendus ;
  • Des Pertes de ressources pour le pays ;
  • Des Pertes d’opportunités pour les populations (écoles, hôpitaux, routes, eau, électricité, transferts monétaires, etc) ;
  • Pertes d’emplois pour le chef de projet et son personnel ;
  • Risques pour le projet et ses dirigeants d’être « blacklistés » chez tous les Bailleurs.
  • Il est fort possible d’éviter ce scénario catastrophe ! A la condition que les Equipes de gestion de projet acceptent de renforcer leurs capacités et de partager leurs expériences entre elles.
  • C’est pour offrir ce cadre de renforcement des capacités et de partage d’expériences entre les Professionnels de la Gestion des projets de Développement que le Réseau Africain des Professionnels de la Gestion des projets (RAPGP), organise la 1ère Edition de l’Université d’ETE des Professionnels de la gestion des projets de Développement qui va réunir des centaines de participants.